L’élevage français, c’est la grande thématique choisie par l’Information Agricole dans son dernier numéro de septembre disponible en flipbook.
Critiqué pour ses impacts sur l’environnement, sur la concurrence avec l’alimentation humaine pour les cultures de céréales et protéagineux, ou encore à cause de maladies liées à une trop grande consommation de viande, l’élevage avait été cloué au pilori dans un rapport critique de la FAO, en 2009. Pourtant, pris dans toutes ses dimensions – emplois, valorisation des prairies, rôle économique…- l’impact négatif de l’élevage est difficile à établir au regard des nombreux services qu’il rend à la société.
Plus de 210 000 exploitations et plus de 800 000 emplois (415 000 sur les exploitations et 470 000 dans les emplois indirects), c’est ce que représente l’élevage en France.
Les ruminants valorisent plus de 60 % de la Surface agricole utile (SAU) française, et sont présents dans plus de 95 % des petites régions agricoles françaises : ils contribuent donc à l’entretien des paysages, des prairies permanentes qui séquestrent le carbone dans le sol… Ils jouent un rôle important dans la dynamique territoriale, notamment en matière d’emploi.
L’élevage de ruminant est également essentiel pour la fertilité des sols, à travers les effluents qu’il fournit, réduisant ainsi l’utilisation d’engrais de synthèse. Les sols de pâturage sont par ailleurs plus riches en biomasse que les sols dédiés aux cultures annuelles.
Enfin, l’élevage valorise des végétaux qui ne sont pas consommables par l’homme : une vache produit ainsi 2 kg de protéines animales à partir d’1 kg de protéines végétales qui seraient directement utilisables par l’homme (réf).
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