En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer des contenus ciblés adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visite.
Conservation et accès aux informations

La conservation d’informations ou l’accès à des informations déjà conservées sur votre appareil, par exemple, des identifiants de l’appareil, des cookies et des technologies similaires.

Google analytics

Les cookies de google analytics permettent de connaitre la fréquentation du site.

Microsoft Clarity

Les cookies de Microsoft Clarity permettent de connaitre la frequentation du site et le parcour utilisateur.

Menu

Fonds d’indemnisation des victimes de pesticides : Où est passé l’Etat ?

4 décembre 2019

Le Projet de Loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2020 vient d’être définitivement adopté le 03 décembre dernier, actant la création d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP).
 
Si la FNSEA partage pesticides dans le cadre d’une activité professionnelle, l’abondement de ce fonds soulève d’importantes interrogations quant au schéma de financement retenu et à sa pérennité.
 
A ce stade, la loi prévoit que le financement du fonds repose sur les régimes existants de sécurité sociale des maladies professionnelles et sur une part de la taxe sur les ventes de produits phytopharmaceutiques.
 
Ainsi, l’Etat reste désespérément absent du financement de ce fonds, alors que sa responsabilité, dans le cadre des autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques est entière.
 
Face à cette volonté de l’Etat de ne pas assumer ses responsabilités, la FNSEA salue l’initiative du Sénat  qui vient de créer, dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2020, un nouveau programme budgétaire à la charge de l’Etat de 5 millions d’euros afin d’abonder le FIVP. C’est le début de la reconnaissance d’un partage collectif de l’indemnisation des malades, entre les fabricants, l’Etat et les cotisations des employeurs et des actifs.
 
La FNSEA salue cette avancée et souhaite que l’Assemblée Nationale la sanctuarise dans le cadre de la poursuite de l’examen du PLF 2020.
 
Il serait inconcevable que le Gouvernement se défausse de toute responsabilité face à cet enjeu qui appelle solidarité et reconnaissance pour les malades professionnels !

Documents associés

20191203CPFIVP

Vous aimeriez lire aussi

65% des mesures annoncées ne sont toujours pas arrivées dans les cours de fermes
La FNSEA assure le suivi des mesures annoncées, dont 65% ne s’est pas concrétisé dans...
Au racines de l’engagement : une série de podcasts FNSEA, au cœur du syndicalisme agricole
La FNSEA lance une nouvelle série de podcasts intitulée "Aux racines de l'engagement", une collection...
« Se lever au chant du coq, c’est notre quotidien »
Loïc, éleveur en Charente-Maritime Je suis installé depuis 2017, après avoir repris l’exploitation de mon...