A l’occasion du 1er mai et de la cérémonie traditionnelle de remise du muguet à l’Elysée, le Président de la République a reçu le président du marché de Rungis et des représentants de la filière horticole, en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. En voici les principaux verbatims concernant le secteur de l’agriculture :
Après un rapide mot sur le sens du 1er mai, le Président de la République a rendu hommage au monde agricole, agro-alimentaire, à celui de la transformation et de la distribution, à toute « la chaine agro-alimentaire qui n’a pas tenu toute seule, mais de la mobilisation de toutes et tous ». Il remercie le Ministre de l’Agriculture de son travail en ce sens en lien étroit avec ses collèges de Bercy, du Travail et de l’Europe.
Cette chaine alimentaire a selon le Président de la République, « tenu, et dans cette période, notre peuple a été nourri ». Il réitère ses remerciements à « l’ensemble des territoires de France qui ont été au travail pour nourrir, qui ont continué à aller à la ferme pour élever, pour produire du lait, de la viande, le monde de l’horticulture, du maraichage, l’ensemble des familles agricoles, celui de la pêche que je n’oublie pas, les industries de transformation qui ont continué à transformer les produits, et l’ensemble de la logistique et de la distribution. »
« Nos concitoyens ont appris à manger plus local, savoir d’où les choses venaient, à retrouver le goût et le sens des saisons… il faudra dans la durée poursuivre sur ces vertus. »
Emmanuel Macron – 1er mai 2020
Emmanuel Macron a remercier pour conclure « la grande famille horticole », à toutes « ces familles qui ont continué a travaillé, ont parfois été bloqués […] mais le gouvernement a été là » (chômage partiel, PGE, fonds de solidarité …) et « nous continuerons de la faire ». Il a précisé que la reprise est à organiser et qu’un accompagnement est à mettre en place. Il a poursuivit en affirmant que ces métiers horticoles « font vivre nos territoires, continuent à faire vivre une excellence à la française, qui a parfois été bousculée par la concurrence européenne, et qu’il nous faut savoir encore mieux défendre et protéger ». Ce sont des métiers « qui dépendent des saisons… et les aléas, dont celui que nous venons de vivre, sont des coups difficiles ».