A l’occasion des 5 ans suivant la signature des Accords de Paris lors de la COP 21, la FNSEA annonce son adhésion officielle à l’initiative internationale « 4 pour 1000 ».
Lancée par Stéphane Le Foll, à l’époque Ministre de l’agriculture en 2015 lors de la COP 21, l’initiative « 4 pour 1000 » devenue aujourd’hui internationale, vise à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique.
La FNSEA se réjouit de rejoindre les 488 partenaires, réunissant une grande diversité de parties prenantes à travers le monde (producteurs agricoles, communauté scientifique, secteur privé, ONG, autorités régionales et locales, pays, organisations internationales, banques de développement, fondations, etc.).
L’initiative invitant tous les partenaires à mettre en place des actions concrètes sur le stockage du carbone dans les sols et des pratiques pour y parvenir, elle rejoint l’engagement du secteur agricole que la FNSEA porte dans le cadre son action climatique.
En effet, la FNSEA et plus largement les agriculteurs, au-delà de leur volonté de s’adapter, souhaite apporter des solutions pour participer, avec l’aide des pouvoirs publics, à cette action indispensable qui nous permettra d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Partant du constat irréfutable que le changement climatique impactera en premier lieu les agriculteurs et l’économie agricole, nous avons voulu conduire une réflexion stratégique qui devra guider notre action dans la prochaine décennie.
Cette réflexion a abouti à la publication du Rapport d’Orientation 2020 « Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture ». Du degré de mobilisation des filières agricoles et agroalimentaires, et plus généralement des acteurs territoriaux, du degré d’ambition et de cohérence des politiques publiques, dépendra la concrétisation massive des ambitions pour le développement d’une agriculture bas carbone du 21e siècle, et sa place dans la lutte contre le changement climatique. C’est ce que nous souhaitons porter comme base d’un nouveau contrat avec la société.