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A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la FNSEA participait, le 8 mars 2024 à une table ronde au Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, à l’invitation de Agnès Pannier-Runacher. Cette matinée constructive, consacrée à une meilleure reconnaissance du rôle clé occupé par les femmes en agriculture, a permis de favoriser le partage entre les actrices de l’écosystème agricole.
L’objectif : mettre en avant des (futures) agricultrices et trouver des solutions concrètes sur la reconnaissance, la retraite, l’équipement, la parité dans l’enseignement ou la reprise d’activité, l’accès aux investissement ainsi qu’aux services d’aides pour les agricultrices…
Retour sur les temps forts de cette matinée :
Dans son discours introductif, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, rappelle qu’ « il y a beaucoup de femmes en agriculture, encore trop regardées comme des conjointes et non comme des entrepreneuses » (…) « Il faut sortir des stéréotypes de genre. Sur les 523.000 chefs d’exploitation recensés en France, 26% (*) sont des femmes, contre 8% en 1970. Un vrai progrès a été fait. » (…) mais, « si on veut faire face aux départs à la retraites, on ne va pas pouvoir compter que sur la moitié de la population : il faut que tout le monde puisse embarquer.«
La ministre déléguée insiste sur l’effort de parité qu’il faudra porter à tous les niveaux, depuis la formation jusqu’à la retraite, aux équipements, à l’accès aux services, … : « J’ai la volonté de continuer à creuser le sillon de la parité que j’ai porté à l’industrie et à l’énergie.«
Invitée à témoigner de son parcours et difficultés rencontrées, Anne-Sophie Belz Barral, viticultrice et adhérente FNSEA explique : « il y a une multitude de métiers en agriculture, c’est un renouvellement permanent et passionnant. Il y a l’envie d’avoir plus de femmes en viticulture et les mentalités changent, heureusement ! » Pour avancer, l’agricultrice témoigne d’un besoin primordial : « il faut dégager du temps aux femmes pour pouvoir leur permettre de rentrer sereinement à la maison.«
L’accès aux services d’aide à domicile, le reconnaissance du statut d’agricultrice dans la reprise d’activité ou la demande d’investissement, la considération du rôle d’agricultrice dans le calcul des retraite, l’effort pour une meilleure parité dans les classes de lycées agricole autant que dans les cours de ferme : autant de sujets de travail pour la Commission Nationale des Agricultrice (CNA) de la FNSEA.
Pour Anne-Sophie : « Je me suis engagé à la CNA car nous avons toutes plein d’idées en tant que femmes, mais pas toujours le courage d’y aller. Ce groupe de travail est concret et permet d’avancer : retraite, statut de collaborateur, parité …«
En conclusion des débats, Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire rappelait l’importance clé des Femmes en agriculture : « le monde agricole est assez paradoxal : l’agriculture depuis des siècles, pour ne pas dire des millénaires, c’est Hommes et Femmes. […] C’est toujours dommage de se priver de la moitié de l’humanité, … surtout quand on cherche 200.000 exploitants agricoles.«
La FNSEA est engagée pour une meilleure reconnaissance du rôle et du statut des femmes en agriculture. La Commission Nationale des Agricultrices, présidée par Catherine Faivre Pierret est à l’œuvre sur des sujets concrets pour faire avancer la parité et accompagner les femmes agricultrice.
A.Rousseau dans le JDD : « La conjoncture de ces trois derniers mois, avec un gouvernement démissionnaire et l’absence de discussions à l’échelle européenne sur les questions agricoles depuis juin, est au cœur de nos préoccupations. »
Dimanche 25.08.2024, le Journal Du Dimanche publiait une interview d’Arnaud Rousseau. Conjoncture, situation politique, récoltes...
Dans son discours introductif, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, rappelle qu’ « il y a beaucoup de femmes en agriculture, encore trop regardées comme des conjointes et non comme des entrepreneuses » (…) « Il faut sortir des stéréotypes de genre. Sur les 523.000 chefs d’exploitation recensés en France, 26% (*) sont des femmes, contre 8% en 1970. Un vrai progrès a été fait. » (…) mais, « si on veut faire face aux départs à la retraites, on ne va pas pouvoir compter que sur la moitié de la population : il faut que tout le monde puisse embarquer.« 
Invitée à témoigner de son parcours et difficultés rencontrées, Anne-Sophie Belz Barral, viticultrice et adhérente FNSEA explique : « il y a une multitude de métiers en agriculture, c’est un renouvellement permanent et passionnant. Il y a l’envie d’avoir plus de femmes en viticulture et les mentalités changent, heureusement ! » Pour avancer, l’agricultrice témoigne d’un besoin primordial : « il faut dégager du temps aux femmes pour pouvoir leur permettre de rentrer sereinement à la maison.« 
En savoir plus sur la CNA : https://www.facebook.com/CommissionNationaledesAgricultrices
