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Le Fil Agricole n°54

10 septembre 2021

N°54 – Semaine du 06 septembre 2021

ACTUALITÉS AGRICOLES

UNE RENTRÉE SYNDICALE OFFENSIVE POUR DÉFENDRE UNE AGRICULTURE RÉMUNÉRATRICE ET DURABLE

Lors de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée la FNSEA a annoncé ne vouloir : « rien lâcher » sur ses revendications au service d’une agriculture durable, à même de relever le défi climatique et de reconquérir la souveraineté alimentaire française. La prochaine session parlementaire qui va s’ouvrir sera donc capitale, notamment avec le Projet de Loi de Finances (PLF) 2022 qui devra acter le principe de solidarité nationale sur la gestion des risques en agriculture dans la continuité du rapport du député Frédéric Descrozaille. Plus généralement pour la centrale syndicale, cette rentrée « demande et exige une cohérence dans les décisions politiques », rappelant que les exigences de décarbonation du secteur agricole ne doivent pas avoir pour conséquence de recourir massivement à l’importation alimentaire, faisant écho à l’étude d’impact européenne « Farm to Fork », qui prévoit une baisse de 12% de la production alimentaire européenne et une baisse de 16% du revenu des agriculteurs, ceci uniquement pour répondre à l’objectif de baisse des gaz à effet de serre. La FNSEA appelle la France au pragmatisme sur les moyens de production en agriculture et l’encourage à profiter de sa présidence de l’Union européenne, pour réorienter cette stratégie vers un objectif de souveraineté alimentaire respectueux de la terre et des hommes qui la cultivent.

INFLUENZA AVIAIRE : UN AN APRÈS LE DÉBUT DE LA CRISE, LA FRANCE REDEVIENT INDEMNE MAIS RESTE SOUS VIGILANCE

Apparu fin 2020 en France, le virus H5N8 aura touché au total près 492 exploitations, dans 15 départements, dont trois ont concentré 95% des foyers : les Landes, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques. Ce sont quelques 3,5 millions de volailles, pour l’essentiel des canards, qui ont été abattus pour limiter la propagation du virus. La filière foie gras a été la plus impactée par cette épizootie qui a mis à l’arrêt près de 50% de la production française, indiquait en avril dernier l’interprofession du foie gras. Le fait pour la France d’avoir recouvré ce statut indemne va permettre la reprise des exportations, dont beaucoup d’entreprises agricoles et agroalimentaires dépendent. Le ministère de l’Agriculture a cependant appelé les éleveurs à la plus grande vigilance, notamment parce que les autorités belges ont détecté, le 2 septembre, un cas de grippe aviaire chez un négociant d’oiseaux à Ménin près de Courtrai.

ACTUALITÉS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES

STRATÉGIE « DE LA FERME À LA TABLE » : LE PARLEMENT EUROPÉEN FACE AU CHOIX, OU NON, DE LA DÉCROISSANCE AGRICOLE ?

À partir du 9 septembre, les commissions ENVI et AGRI du Parlement Européen voteront sur leur projet de rapport, présentant leur réaction officielle à la stratégie « De la ferme à la table ». Les premières études sur l’impact de cette stratégie lancée en 2020 par la Commission montrent des premières tendances particulièrement inquiétantes, alarme le Comité des Organisations Professionnelles Agricoles de l’Union européenne (COPA). Les députés européens pourraient rajouter un nombre d’exigences insoutenables pour l’ensemble du monde agricole européen. Durant l’été déjà, une nouvelle étude du Centre commun de recherche (JRC) venait confirmer les premières analyses, soulignant que la stratégie telle que proposée actuellement conduirait aux déclins de productions conséquents et à des prix de production bien plus important. Même si une réduction de nos émissions pourrait en résulter, une grande partie viendrait de la relocalisation de nos productions dans des pays tiers. Malgré ces constats accablants, sans plus de concertation ou de réflexion, le Parlement européen s’apprête à voter des propositions additionnelles, déconnectées des réalités agricoles et agroalimentaires. C’est pourquoi le COPA et 26 autres organismes européens appellent les députés européens soucieux de garantir notre souveraineté alimentaire a voter clairement contre les amendements de compromis les plus nuisibles du projet de rapport qui mettent en danger l’avenir de nombreuses exploitations agricoles européennes et de leurs industries connexes. La durabilité environnementale ne peut être déconnectée de la durabilité sociale et économique, et cette synergie va de pair avec des objectifs progressifs et pragmatiques.

INITIATIVES AGRICOLES 

FACE A UNE EXPLOSION DES IMPORTATIONS, LA FILIÈRE VOLAILLES FRANÇAISES S’ENGAGE DANS LA RECONQUÊTE DES CONSOMMATEURS

L’interprofession volailles de chair (ANVOL) s’est fixée pour objectif de faire renouer les consommateurs français avec la diversité et la qualité des productions de volailles françaises. Tel est l’essence de son manifeste de soutien aux élevages nationaux. Le constat est sans appel : une consommation qui stagne en 2020 avec 1,88 millions de tonnes (Mt) de volailles consommées sur tout le territoire contre 1,90 Mt en 2020. Les disparités restent grandes entre les productions et seul le poulet parvient à tirer son épingle du jeu avec une consommation en hausse de +5,1% (effet prix et import) sur les 6 derniers mois, contrairement aux autres produits comme la dinde (-5,6%), la pintade (-20,1%) ou le canard (-25,2%). A cela s’ajoute un autre élément d’alerte : pas moins de 39% des volailles consommées en France sont importées, dont 46% de poulets en 2020 contre 25% en 2000 ! Afin de reconquérir ses marchés et ses consommateurs, la filière, qui fait face comme de nombreux secteurs à la hausse de ses coûts de production, attend aussi avec impatience la publication du décret d’identification de l’origine des volailles pour la restauration collective comme il en existe une pour la viande bovine.

SALON INNOV-AGRI : AVEC LE CONTRAT DE SOLUTIONS, L’AGRICULTURE S’ENGAGE ACTIVEMENT DANS LA RÉDUCTION DES PHYTOSANITAIRES

A l’occasion du Salon Innov-Agri à Outarville (Loiret), l’association Contrat de solutions, qui regroupe 44 partenaires dont la FNSEA, proposait sur son stand un véritable parcours et programme orienté « solutions » pour accompagner les agriculteurs dans leur transition liées à leurs utilisations de produits phytosanitaires. Les agriculteurs présents ont pu prendre connaissance, dans des ateliers, conférences, et discussions avec des techniciens de plus de 300 pistes de solutions durables, existantes ou d’avenir, techniquement accessibles, répertorié dans 100 fiches, prêtes à être déployées plus largement sur le terrain. Réparti sur quatre pôles : pratiques agronomiques ; biocontrôle ; agroéquipement et numérique ; et protection des utilisateurs et réduction des impacts, le stand Contrat de solutions a permis, à cette association qui a vu le jour il y a cinq ans, de souligner les efforts et la résilience du monde agricole dans cette transition, tout en préservant la pérennité économique de leur exploitation.

 

Contact

Service affaires publiques FNSEA
mail : guillaume.lidon@reseaufnsea.fr
tél : 01 53 83 48 92 
 

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