En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer des contenus ciblés adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visite.
Conservation et accès aux informations

La conservation d’informations ou l’accès à des informations déjà conservées sur votre appareil, par exemple, des identifiants de l’appareil, des cookies et des technologies similaires.

Google analytics

Les cookies de google analytics permettent de connaitre la fréquentation du site.

Microsoft Clarity

Les cookies de Microsoft Clarity permettent de connaitre la frequentation du site et le parcour utilisateur.

Menu

Aide d’urgence à l’agriculture biologique : une revalorisation saluée par la FNSEA mais qui doit s’accompagner du respect d’EGalim

17 mai 2023

La FNSEA se félicite de la revalorisation de l’enveloppe d’aide d’urgence à l’agriculture biologique à 70
millions €, annoncée ce jour par le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. En effet,
Arnaud Rousseau, en avait fait une priorité dès sa prise de fonction le 14 avril.

La FNSEA avait estimé dès le début que l’aide de 10 millions € n’était pas à la hauteur de la crise
traversée par les 60 000 fermes engagées en bio. Grâce à cette revalorisation fortement attendue, ils
bénéficieront d’un soutien financier accru pour les aider à faire face aux pertes économiques et aux
difficultés de trésorerie résultant de la baisse de la consommation, des déclassements de la production
biologique et de l’augmentation des coûts de production.

De plus, la FNSEA considère que cette revalorisation de l’aide d’urgence à l’agriculture biologique va
dans le sens de la souveraineté alimentaire de notre pays. Cependant, pour que cette aide atteigne
réellement son objectif, la FNSEA appelle instamment le gouvernement à ouvrir cette aide à tous les
exploitants bio en difficulté.

Afin de soutenir durablement le secteur biologique, il est important également de travailler sur
l’augmentation des débouchés. Ainsi, le plan du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, répond à deux autres demandes majeures de la FNSEA :

– Une augmentation du budget de la commande publique pour répondre à l’objectif fixé par
EGalim de 20 % de bio dans la restauration collective, contre 6 % aujourd’hui. L’exigence de
l’origine française sur ces produits est évidemment une condition nécessaire pour que le plan de
soutien bénéficie aux agriculteurs français !

– Une augmentation du budget de la communication sur l’agriculture biologique. La FNSEA
appelle au développement d’une communication générale et générique sur les bénéfices de
l’agriculture bio sans pour autant stigmatiser l’agriculture conventionnelle.

Au-delà de ces annonces, la FNSEA continue de demander la mise en oeuvre stricte des lois EGalim 1
et 2 dans la filière biologique, avec la construction du prix en marche avant qui prenne en compte la
réalité des coûts de production à l’amont, et le respect de la non-négociabilité de la matière première
agricole jusqu’au distributeur. Comme pour la production conventionnelle, la FNSEA compte sur
l’OFPM (observatoire de la formation des prix et des marges) pour nous éclairer sur la réalité des marges
à l’aval.

La crise sans précédent que nous vivons, démontre que les injonctions politiques sur le développement
de la bio ne peuvent s’affranchir des lois du marché !


Contact presse : Boris Cavaglione – 07.78.11.69.86

Documents associés

CP AIDE BIO

Vous aimeriez lire aussi

65% des mesures annoncées ne sont toujours pas arrivées dans les cours de fermes
La FNSEA assure le suivi des mesures annoncées, dont 65% ne s’est pas concrétisé dans...
Au racines de l’engagement : une série de podcasts FNSEA, au cœur du syndicalisme agricole
La FNSEA lance une nouvelle série de podcasts intitulée "Aux racines de l'engagement", une collection...
« Se lever au chant du coq, c’est notre quotidien »
Loïc, éleveur en Charente-Maritime Je suis installé depuis 2017, après avoir repris l’exploitation de mon...