Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier GUILLAUME, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, ont réuni ce jour la profession agricole, les industries agro-alimentaires, les interprofessions concernées et les acteurs de la restauration hors domicile pour mettre en avant les solutions qui permettront de valoriser les stocks en produits agricoles et alimentaires français. Des engagements ont été pris en ce sens par les acteurs, qui devront être suivis d’effets.
Durant tout le confinement, la profession s’est félicitée d’avoir œuvré pour que la continuité de la chaine alimentaire ne soit pas impactée. Néanmoins, nous avons dû faire face à la fermeture de certains débouchés et à la modification des modes de consommation, ce qui a provoqué une accumulation des stocks dans la plupart des filières, particulièrement pour les plus dépendantes aux débouchés de la restauration hors domicile. C’est en ce sens, que JA et la FNSEA avaient lancé dès la semaine dernière un appel à la solidarité de tous les acteurs de la chaine alimentaire, et particulièrement de la restauration commerciale, pour valoriser l’origine France et accélérer l’utilisation des stocks.
Face à nos demandes, nous saluons donc aujourd’hui l’esprit et les engagements pris par l’ensemble des acteurs de la restauration hors-foyer, certains concrets et chiffrés, qui permettront de renforcer la consommation de produits français, et de retrouver de la fluidité sur les marchés, tout en valorisant les produits agricoles et agro-alimentaires de nos territoires.
Nous saurons être au côté de chacun pour accompagner l’ensemble des démarches que nous voulons voir s’inscrire dans la durée. Nous saurons rappeler les engagements pris, Plus qu’un sursaut exceptionnel en situation d’urgence, JA et la FNSEA ont rappelé l’importance de développer et de renforcer des partenariats durables pour sécuriser le revenu des producteurs. Comme souligné par certains acteurs présents ce jour, l’origine France n’est pas une contrainte mais devient un réel avantage consommateur. A nous collectivement de renforcer cet attachement des français à des produits alimentaires français. C’est une façon de donner corps à la souveraineté alimentaire et de maintenir les emplois dans les territoires.
Enfin, nous rappelons que l’ensemble de ces démarches s’inscrit plus largement dans la mise en œuvre et le respect de la loi EGAlim qui devra prendre de l’ampleur dans les mois à venir.