Le phénomène exceptionnel de gel printanier que nous revivons en 2022 après celui de 2021, illustre une nouvelle fois, la réalité des phénomènes naturels et climatiques extrêmes et les conséquences dramatiques qu’ils engendrent.
Notre réseau FNSEA est pleinement mobilisé pour recenser les agriculteurs touchés et quantifier les dommages. Il est pleinement mobilisé pour accompagner les agriculteurs tant moralement que dans leurs démarches de reconnaissance des calamités.
Les retours du terrain montrent que l’arboriculture, tant les fruits à noyaux que les pommes, et la viticulture, selon les états d’avancement, sont les principales filières touchées, en particulier dans le Sud-Ouest.
Malgré l’engagement total des producteurs de fruits et viticulteurs, qui ont passé les dernières nuits à tenter d’éviter le pire, les dégâts semblent être déjà très importants. Et la nuit prochaine risque d’aggraver encore la situation.
Après le gel d’avril 2021, encore dans les esprits et pour lequel le mécanisme d’indemnisation complémentaire vient récemment d’être publié, il est impératif, dès aujourd’hui, de mobiliser tous les outils à disposition : bien sûr actionner le fonds des calamités avec une évaluation locale des dégâts, mais aussi les mécanismes de prise en charge de cotisations sociales, les dégrèvements fiscaux, les apports de trésorerie sous leurs diverses formes.
Si les aides financières devront être à la hauteur des préjudices subis, la répétition des catastrophes climatiques mérite également une attention particulière dans l’accompagnement humain à la mesure du désarroi qui frappe les agriculteurs.
Mais au-delà de la gestion du court terme, ce nouveau sinistre rappelle, une fois encore, l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre la réforme des outils de gestion des risques votée en février dernier et qui entrera en vigueur en 2023.
Tout comme il est indispensable d’amplifier l’accompagnement des investissements de prévention, notamment via l’aspersion qui est la méthode la plus efficace en situation de très basses températures et d’accompagner enfin l’investissement, souvent couteux, dans tous les moyens de prévention.
Le réseau FNSEA reste entièrement mobilisé et à l’écoute des agriculteurs les plus fragilisés pour les accompagner au mieux.
Contact presse :
FNSEA – Sabri Derradji – sabri.derradji@reseaufnsea.fr – 06 21 16 80 84