La Fièvre Porcine Africaine (FPA) est à nos portes depuis des mois et les premières mesures d’éradication des sangliers de la zone dite « à haut risque » viennent seulement d’être prises malgré les demandes répétées que nous avions formulées depuis plusieurs mois. C’est inacceptable !
Mais nous ne pouvons pas continuer à constater la progression de la FPA de l’autre côté de la frontière sans mettre en œuvre tous les moyens visant à stopper le risque de propagation vers des régions non encore concernées par les mesures exceptionnelles d’éradication des sangliers
Les éleveurs de porcs sont très inquiets ! Le risque économique est considérable et se chiffre aujourd’hui à près d’un milliard d’euros pour une filière déjà fragilisée par ailleurs.
Les premières mesures annoncées, même tardivement, sont indispensables mais restent vraiment insuffisantes ! Il faut prendre les devants et ne pas être attentistes. Un seul objectif : réduire drastiquement la population de sangliers dans toutes les régions sans exception et sans consigne limitative de tir.
A un mois de la clôture générale de la chasse, les dégâts de sangliers demeurent totalement insupportables pour les agriculteurs victimes et témoignent d’une surpopulation avérée amplifiant le risque sanitaire. Le temps presse car le risque sanitaire est trop grand ! Nous demandons donc aux chasseurs, comme l’a affirmé le ministre de l’Agriculture lors de son déplacement dans les Ardennes le vendredi 11 janvier, d’assurer instamment leur mission de régulation et de prévention des dommages, sans attendre que des décisions administratives l’imposent. Il serait alors trop tard !