Les agriculteurs attendaient du Premier Ministre, dès sa nomination, une expression claire sur ses intentions en matière de politique agricole et alimentaire. L’instabilité politique et les conséquences dramatiques du cyclone Chido ont largement retardé cette prise de parole. Mais aujourd’hui, il n’est plus question d’attendre. Les agriculteurs sont au milieu du gué. Alors qu’ils vivent une crise économique et morale sans précédent, alors que des mobilisations agricoles n’ont pas cessé, le chef du Gouvernement ne peut rester silencieux sur ses intentions pour la Ferme France.

Les dossiers sont nombreux. Des mesures de simplification administrative aux mesures fiscales et sociales contenues dans les lois de finances pour 2025, des mesures de prêts de consolidation aux mesures d’accompagnement de la crise sanitaire, de la loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations à la loi pour lever les contraintes à l’exercice métier d’agriculteur, ou encore de la loi relative à la démocratie agricole à la future loi sur le revenu permettant d’apporter des adaptations nécessaires aux lois EGALIM, les réponses concrètes sont urgentes.

Pour Jeunes Agriculteurs et la FNSEA il y a urgence à rencontrer le Premier ministre. Les engagements de ses prédécesseurs sont désormais de sa responsabilité. Les agriculteurs attendent depuis 12 mois. C’est trop.

L’urgence de la situation exige une réponse immédiate.

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