Mme Minette Batters, Présidente de la NFU et Mme Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA, se sont rencontrées à Paris, dans un contexte largement marqué par les incertitudes liées au Brexit.
A sept semaines de l’échéance du 29 mars, les Présidentes des deux organisations en ont appelé au sens des responsabilités des leaders politiques. « Tout doit être tenté pour éviter une absence d’accord de retrait. Un no deal serait très préjudiciable aux agriculteurs français et britanniques » ont déclaré les responsables de la FNSEA et de la NFU.
FNSEA et NFU poursuivent le double objectif de maintenir les échanges de biens entre l’UE 27 et le Royaume-Uni et de garantir le respect mutuel de normes et règlementations d’un niveau élevé.
Il faut éviter les déséquilibres sur les marchés, plus particulièrement en conséquence d’importations qui ne seraient pas soumises aux mêmes conditions de production ou d’élevage, et qui auraient un impact négatif sur les revenus des agriculteurs.
A plus long terme, NFU et FNSEA partagent la même analyse des priorités pour les politiques agricoles : aider les agriculteurs à produire plus, avec moins d’impact ; répondre au défi de la sécurité alimentaire, en protégeant les ressources naturelles et en luttant contre le changement climatique.
Mme Minette Batters, Présidente de la NFU et Mme Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA, se sont engagées à poursuivre leurs échanges et leur collaboration, dans un esprit de coopération et dans l’intérêt mutuel des agriculteurs français et britanniques.
« Si les politiciens sont divisés, les agriculteurs sont unis » ont conclu les Présidentes des deux organisations.