La FNSEA, qui agit au plan européen – notamment dans le cadre du COPA et de la Cogeca – pour faire évoluer le statut des grands prédateurs et particulièrement du loup, se félicite de la résolution votée par le Parlement européen sur ce sujet le 24 novembre.
Les débats ont mis en lumière l’augmentation considérable des populations de grands carnivores en Europe et les déséquilibres qui en résultent avec le maintien des activités humaines ; particulièrement dans les territoires ruraux.
La Commission européenne doit regarder avec lucidité et objectivité la dégradation des conditions de vie des éleveurs confrontés à la prédation de leurs troupeaux et cesser de se réfugier derrière des textes d’un autre âge, pris dans un contexte qui était radicalement différent de celui vécu aujourd’hui par les habitants des campagnes.
Comme l’y invitent les parlementaires européens, la Commission européenne doit suivre avec sérieux et objectivité l’état des populations de prédateurs et opérer leur déclassement lorsque leur niveau de viabilité est atteint. Cela permettrait de diminuer le nombre de victimes dramatiquement élevé.
La FNSEA tient à remercier particulièrement les parlementaires français qui, par leur courage et leur ténacité, ont su mettre en lumière les souffrances physiques et morales qui remontent des territoires colonisés par les prédateurs.
La FNSEA veillera à l’application pleine et entière de la résolution du Parlement européen afin que les agriculteurs ne soient plus traités comme des êtres de seconde zone par des décisions coupées des réalités. Par ailleurs, elle continue son combat auprès de toutes les instances européennes et internationales pour obtenir le déclassement du loup dont le nombre en Europe assure largement la viabilité de l’espèce.
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