votons le bon
sens

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour vous proposer des contenus ciblés adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visite.
Conservation et accès aux informations

La conservation d’informations ou l’accès à des informations déjà conservées sur votre appareil, par exemple, des identifiants de l’appareil, des cookies et des technologies similaires.

Google analytics

Les cookies de google analytics permettent de connaitre la fréquentation du site.

Microsoft Clarity

Les cookies de Microsoft Clarity permettent de connaitre la frequentation du site et le parcour utilisateur.

Menu

Prix des engrais : L’Europe se tire une balle dans le pied !

12 septembre 2019

La décision prise par le Comité des instruments de défense commerciale (IDC) de l’Union européenne, au cours de sa réunion d’hier, de ne pas s’opposer à une taxe antidumping sur les importations de solution azotée en provenance des Etats-Unis, de Russie et de Trinité-et-Tobago, conduit à une augmentation des coûts de production pour les agriculteurs européens de 2,8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.


Paris, le 12 septembre 2019 – Les autorités européennes et nationales, dont la France qui s’est abstenue lors du vote alors qu’elle importe 93% de sa consommation de solution azotée, ont donc fait le choix d’une augmentation délibérée du prix de cet engrais en Europe, pour le plus grand profit de quelques fabricants est-européens incapables de fournir le marché, et au détriment de ses agriculteurs. C’est un nouveau coup porté aux revenus et à la compétitivité des producteurs français de céréales, d’oléo-protéagineux et de betterave à sucre, qui sont les principaux utilisateurs de solution azotée.


La FNSEA, l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP demandent de la cohérence dans l’application de la politique agricole européenne et française. Cette politique ne peut dans le même temps surenchérir les coûts de production des producteurs en les privant d’un des derniers avantages compétitifs qui leur reste, comme c’est ici le cas, et les confronter sans cesse à des importations massives ne respectant pas les contraintes qui leur sont imposées.


Cela est d’autant plus intolérable, que cela vient se rajouter à une longue liste de nouvelles charges et contraintes. Cette surenchère doit cesser ! Nous demandons, dans le cadre des travaux engagés par le Président de la république sur le « pacte productif 2025 » visant à lever les freins à la compétitivité, une remise à plat de la politique économique concernant l’agriculture, pour mettre fin aux distorsions et nous permettre de lutter à armes égales face à la concurrence internationale.


La FNSEA, l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP rappellent que, pour elles, l’agriculture est un secteur économique stratégique et porteur d’avenir : il faut cesser de la dénigrer, de la matraquer et de la sacrifier. Elles expliquent en effet « qu’on peut avoir les plus belles intentions du monde, quand l’activité n’est plus viable, elle s’arrête » ! Que chacun le sache et réfléchisse aux conséquences de ces actes et décisions.

Vous aimeriez lire aussi

Une Charte pour développer et mieux encadrer les projets photovoltaiques au sol sur terres agricoles
Chambres d’agriculture France, la FNSEA et EDF Renouvelables signent une Charte pour développer et mieux...
Le Projet de loi de finances (PLF) 2021 doit redonner de la compétitivité
Le projet de loi de finances 2021 (PLF 2021) est examiné par les députés, en...
Journée du syndicalisme économique dans l’Ain
La FDSEA et les JA de l’Ain ont organisé ce jeudi 1er octobre une journée...