Ces dernières années, au cours desquelles les aléas économiques, climatiques et sanitaires se sont enchaînés et ont durement touché les exploitations, ont démontré qu’il est indispensable de doter les agriculteurs d’outils fiscaux leur permettant d’améliorer leur résilience, leur compétitivité et leur durabilité.
Des progrès tangibles sont indispensables pour la transmission, l’investissement et la diversification, comme l’ouverture de l’impôt sur les sociétés à l’agriculture.
Nous avons insisté auprès du ministre sur les besoins, pour les agriculteurs, de disposer au plus vite d’un outil d’épargne adapté aux risques liés à leur exposition aux risques. Depuis plusieurs années, la FNSEA milite pour la mise en place d’un dispositif fiscal d’épargne de précaution qui soit à même d’accompagner et de renforcer la politique de gestion des risques conduite au niveau national et européen.
Le principe en est simple : il s’agit de mettre de l’argent de côté les bonnes années, pour pouvoir faire face aux conséquences des aléas lors des mauvaises années.
Le ministre s’est montré particulièrement à l’écoute de nos propositions. Nous resterons vigilants aux annonces qui en découleront le 19 septembre prochain lors de la réunion de restitution sur la réforme de la fiscalité co-présidée par Bruno Le Maire et Stéphane Travert.
L’enjeu pour le monde agricole est tout aussi déterminant que celui des prix et du revenu.