Les représentants des secteurs économiques de l’amont de l‘agriculture, c’est-à-dire de la fourniture des biens, des marchandises, des services et des équipements essentiels à l’activité agricole, ont effectué collectivement un nouveau point de situation sur la gestion de la crise Covid-19.
Grâce à la mobilisation de tous, salariés, dirigeants et élus, nos secteurs ont apporté une contribution indispensable à la continuité de service au secteur de la production agricole française qui, ainsi, a pu assurer son rôle nourricier durant toute la crise sanitaire. Le sens des responsabilités de nos équipes et de nos entreprises mérite d’être salué.
De nombreux défis ont été relevés par chacun de nos secteurs depuis le début de la pandémie afin de satisfaire les besoins en approvisionnement et accompagnement des exploitations agricoles, pour qu’elles puissent continuer à répondre quotidiennement aux besoins alimentaires des français. Nous nous engageons à poursuivre dans cette voie, d’autant plus que la sortie de la crise sera longue et progressive et que tout doit être fait, pour la continuité de nos secteurs, celle des entreprises, pour la protection de nos collaborateurs et ce, afin de garantir la production de biens alimentaires.
L’indépendance alimentaire est une priorité et elle doit guider la prise de décisions politiques en France et au niveau Européen dans le domaine agricole. Ces décisions en faveur de la production doivent prendre en compte tous les secteurs économiques de l’amont de l’agriculture qui contribuent à la production agricole et à la sécurité de la chaîne alimentaire.
La crise que nous vivons a montré la résilience et la performance de notre agriculture et de son écosystème, autant amont qu’aval. Cela prouve que les fondements sont solides et qu’il faut les préserver.
La confiance des acteurs économiques du secteur agricole doit être renforcée pour qu’ils continuent à investir, à innover et à entreprendre. Dans le contexte actuel de la crise, mais encore davantage dans le futur, il faut créer les conditions favorables à la compétitivité et à la durabilité des systèmes de production, sans opposer économie et écologie, mais en les regroupant dans un tout indissociable au service de notre sécurité et de la durabilité de notre alimentation (tant quantitative que qualitative).
Tous nos différents métiers de productions de biens (fertilisants, protection des plantes, santé et bien-être des animaux, semences, nutrition animale, équipements) et de services (distribution, entretien, réparation de matériels agricoles, conseil, amélioration génétique des animaux et des plantes, santé des animaux, prestations de services, transport) sont complémentaires et imbriqués dans une chaîne de valeurs qui apportent aux agriculteurs les moyens nécessaires à leurs activités. Ils forment également un maillage territorial dense de proximité qu’il est nécessaire de maintenir et même de développer.
Nous confirmons collectivement notre engagement pour relever les défis de la durabilité économique, sociale et environnementale qui se présentent à notre pays. Nous sommes prêts à accompagner toutes les formes d’agricultures et pour cela nous attendons un soutien de nos décideurs afin de pouvoir assurer nos activités dans les meilleures conditions.
C’est pourquoi nous affirmons que nos secteurs économiques de l’amont de l’agriculture possèdent toute leur place dans les réflexions stratégiques à venir pour élaborer le schéma agricole et alimentaire de demain. Nous y sommes prêts à y contribuer et c’est l’engagement collectif et solidaire que nous prenons.